Le deuxième réassureur du monde, l'allemand Munich Re, qui est environ deux fois plus gros que Berkshire Hathaway Re, a annoncé qu’il augmente ses réserves d’or et achète du métal pour contrer les taux d’intérêts punitifs de la Banque Centrale Européenne.

Comme indiqué par Thomson Reuters, la société de réassurance n’est pas la seule à chercher des stratégies d’investissement alternatives pour contrer les taux zéro ou négatifs qui réduisent les revenus dont les assureurs ont besoin pour effectuer les paiements sur leurs polices.

Munich Re détient de l’or dans ses coffres depuis depuis un certain temps déjà et vient d’en ajouter pour un montant à 2 chiffres en millions d’euros, d’après les déclarations de son CEO Nikolaus von Bomhard.

« C’est un essai, mais il montre à quel point la situation est sérieuse, » a déclaré von Bomhard.

La semaine dernière, la BCE a baissé son taux directeur à zéro ainsi que le taux de sa facilité de dépôt à -0,4% contre -0,3%, augmentant ainsi la 'taxe" imposée aux banques lorsqu'elles déposent leur argent dans les coffres de la BCE.

Munich Re est l’une des plus grosses sociétés de réassurance du monde. Elle supervise 231 milliards d’euros d’investissements. Une faible allocation de 3 % en or reviendrait à acheter 8,19 milliards de dollars d’or. Au cours actuel de 1130 € l’once, cela représenterait 7.2 millions d’onces, ou 225.4 tonnes de barres d’or.

C’est une nouvelle intéressante. Nous pensons que d’autres institutions suivront la même voie et se diversifieront avec l’or afin de se protéger contre les taux négatifs. 

Nous n'avons pas entendu parler d’une autre institution, autre qu’une banque centrale, qui se diversifie dans l’or, mais il est évident qu'un petit pourcentage marchera sur les traces de Munich Res.

Source originale: Zerohedge

La reproduction, intégrale ou partielle, est autorisée à condition qu’elle contienne tous les liens hypertextes et un lien vers la source originale.

Les informations contenues dans cet article ont un caractère purement informatif et ne constituent en aucun cas un conseil d’investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente.